jeudi 21 novembre 2013

Aborder le délicat sujet des règles avec son tout nouveau boyfriend

Voici un sujet que j'ai dû aborder avec mon Renard, le boyfriend tout frais car cela ne fait qu'une semaine et demi que nous sommes ensemble. Mais il s'en serait bien rendu compte à un moment ou à un autre.

L'avantage de ma relation actuelle avec lui, c'est que je vis un peu loin de chez lui donc on ne se voyait pas cette semaine et cela aurait pu passer inaperçu. Sauf qu'on se retrouve ce week-end et que ce ne sera donc peut-être pas le cas, mais qu'en plus il se peut que je me rapproche de lui très prochainement. Dans tous les cas, il arrive un moment où toute femme doit faire face avec son homme au délicieux sujet des règles. Glamour...

Ce moment où tu annonces à ton homme... « J'ai mes règles ! »

Cela dépend, je pense, des personnes mais il peut être difficile d'en parler pour la première fois avec son compagnon.

Pour ma part, lorsque j'ai abordé ce sujet avec L'Ex (qui a fait partie de ma vie durant quatre ans), cela m'a énormément marqué. Nous étions étudiants dans la même ville mais les choses avaient fait que nous ne nous étions pas vu durant ma première semaine de règles depuis que j'étais avec lui. Il a abordé le sujet de lui-même et timidement.
« Bon, nous sommes ensemble depuis un mois et heu... il faudra bien qu'on en parle un jour donc... tu as quand tes règles ? »
« Et bien... la semaine passée. »
« Ah bon, d'accord. »

Je me souviens également qu'avec un ex petit ami avant, lorsque j'avais mes règles, je lui disais « Je saigne en ce moment » tellement c'était tabou entre nous. Cela me mettait terriblement mal à l'aise.

Quant à ma dernière relation en date, je suis restée un peu plus d'un an avec lui et je n'ai aucun souvenir de la façon dont on a abordé le sujet, ni d'aucun malaise. Je me souviens juste qu'il m'a dit avoir vu ses ex souffrir de leurs règles et qu'il comprenait que ce n'était pas un moment facile pour les femmes. Je n'ai absolument aucun souvenir de la façon dont je lui disais que j'avais mes règles par la suite non plus, peut-être parce qu'on ne faisait pas souvent l'amour. 

Avec mon Renard, comme je suis loin en ce moment, on se parle surtout via Skype ou par sms.
J'ai opté pour une annonce par écrit en abordant le sujet petit à petit : je suis fatiguée en ce moment, j'ai profité de mon temps libre pour me reposer, je me suis demandée si je ne tombais pas malade mais non je vais très bien, j'ai juste mes règles donc je suis patraque. On parlait assez librement jusqu'à présent, mais je me suis sentie obligée d'employer le ton de l'humour en ajoutant ironiquement que c'est glamour et que je vends du rêve là. Il s'est contenté de me répondre que c'est net (sur le ton de la plaisanterie... enfin j'espère ! ) puis il m'a dit, cinq minutes après, je cite « Alors zone rouge dimanche ».
Je le sens plus mal à l'aise sur le sujet que mon ex, mais je pense ne pas manquer d'assurance de mon côté.

Rappelle-moi ce que tes règles ont à voir avec ma vie sexuelle ?
D'ailleurs, peuvent s'ensuivre d'autres sujets de discussion comme la vie sexuelle durant les règles, justement.
Aah, les joies du tout nouveau couple, il faut calibrer tant de choses, y compris les détails techniques les moins romantiques du monde.

Et vous, comment abordez-vous la question des règles avec votre homme ?

Bref... je tenais néanmoins à ajouter, si jamais des hommes nous lisent un jour... A l'aise avec le sujet ou non, évitez les plaisanteries de mauvais goût à propos des règles parce que sérieusement...

Tu sembles énervé aujourd'hui. Tu as tes règles masculines ?
Ca vous plairait ?
Vivez ceci une semaine par mois et on en reparlera après.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse et je vais me réconforter en mangeant des cookies parce que j'ai mes règles, que je dois prendre des forces et que le chocolat c'est bon pour ça donc j'ai le droit. 
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samedi 2 novembre 2013

Et toi, tu avales ?

Ceci n'est pas une pipe !


Pourquoi les hommes demandent-ils à leur partenaire d'avaler ?

Voyez-vous, je comprends tout à fait que lors d'une fellation, les hommes aiment éjaculer dans la bouche de leur partenaire, cela reste dans la continuité de l'acte, cela leur procure plus de plaisir etc... Tout comme je comprends qu'une femme ou qu'un homme puisse aimer recueillir la semence de leur partenaire dans la bouche.

Mais demander à son partenaire d'avaler, je ne comprends ni ne vois l'intérêt de la chose!

J'ai quand même cherché quelques explications :

-Du côté du plaisir : que la femme avale ou non, cela ne procurera pas plus de plaisir à l'homme. De même, du point de vue féminin, hormis dans les films pornos (où elles en redemandent même!) je ne connais aucune femme qui aime ça ! (déjà rares sont celles qui aiment que l'homme éjacule dans leur bouche).

-Du côté soumission : oui, c'est sûr qu'il y a un côté soumission totale de sa partenaire dans le fait de "boire" sa semence qui peut être appréciable pour l'homme. Mais la soumission est déjà largement remplie par le fait d'éjaculer dans la bouche, il me semble (ainsi que par l'existence d'autres pratiques). Mais soit.

-Du côté pratique : pas besoin de mouchoirs ou de passer par la case lavabo ! Mais pour moi, cet argument n'est pas recevable car la bouche d'une femme, ce n'est pas un kleenex ! Et puis, la femme est quand même la principale concernée et c'est donc à elle de décider si elle préfère avaler ou aller recracher !

-Du côté freudien : euh non, je ne préfère pas me risquer sur ce terrain là, cela risquerait de me donner envie de vomir...

Hormis l'explication de la soumission, je ne vois pas quel est l'intérêt pour un homme d'exiger que sa partenaire avale, voire que certains d'entre eux en fasse une étape obligatoire.

Alors, que vous soyez homme ou femme, votre témoignage ou avis m'intéresse. Aimez-vous que votre partenaire avale ou avaler ? Pourquoi ?

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vendredi 18 octobre 2013

J'ai testé pour vous : faire l'amour dans une baignoire




10h15 : ça te dit de prendre un bain en amoureux ? (moi au boyfriend)

10h20 : le bain est prêt !

10h25 : tiens tiens, c'est en train de déraper...

10h26 : et pourquoi pas... l'idée me plait bien de profiter de lui là maintenant, dans toute cette mousse.

10h30 : je me mets sur lui mais qu'est-ce que c'est étroit ! putain de hanches qui bloquent (pourtant, je suis plutôt fine) !

10h32 : et si on essayait debout ?

10h33 : et mince, c'est en train de me couper toute envie...

10h34 : et si je me mettais sur lui mais les jambes au niveau de ses épaules ?

10h35 : bon juste une seule jambe ?

10h36 : une seule jambe par dessus la baignoire ?

10h37 : ça te dit qu'on garde ça pour plus tard, une fois tout secs et dans la chambre ?

En conclusion,  faire l'amour dans une baignoire c'est loin d'être pratique !  A moins d'avoir une baignoire d'angle.
Mais pour vous consoler,  la baignoire se prête quand même bien aux préliminaires.
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lundi 7 octobre 2013

Le slut shaming




Voici un premier article plutôt engagé, de ma part. C'est un peu risqué (alors j'ai mis plein d'images pour agrémenter ^^ et je vous rassure, les prochains sujets seront, pour la plupart, bien plus légers ! Mais si un blog tel que le notre n'en parle pas, qui le fera ?). Bref, c'est risqué mais cela me tient à cœur d'en parler en ce moment. Tout d'abord, parce que c'est d'actualité : en effet, la Slut Walk 2013 a eu lieu récemment, le 28 septembre dernier. Mais aussi parce que j'en ai parlé avec des amis, il y a peu, et si certaines réactions m'ont plu, d'autres m'ont déçu.

Le logo de la slut walk.

Le slut shaming, qu'est-ce que c'est ?

Le slut shaming, je crois qu'on est tous plus ou moins amené à le pratiquer au moins une fois dans notre vie, malheureusement. C'est un phénomène répandu et facile.
Cela consiste à culpabiliser les femmes et les victimes de viol, globalement, en remettant en cause leur manière de se comporter ou de s'habiller. Dire d'une jeune fille maquillée comme une voiture volée et trop court vêtu que "celle-ci, si elle se fait violer, il ne faudra pas qu'elle vienne pleurer", c'est du slut shaming.

Chacun mérite d'être libre de porter ce qu'il aime,
de sortir la nuit, de boire lors de fêtes,
sans s'inquiéter d'être puni par le viol.
Personne ne demande comment était habillé mon violeur.

Pourquoi est-ce si grave ?

On peut défendre son point de vue de n'importe quelle manière que ce soit, les faits restent les mêmes : le seul et unique coupable reste l'homme qui viole, et une femme devrait avoir la possibilité de vivre sa vie comme elle l'entend sans craindre de représailles d'un homme qui ne sait pas maîtriser ses pulsions, c'est aussi simple que ça.
Parce que justifier une pulsion sur une femme qui prend des risques en flirtant avec des hommes, en dévoilant ses formes, en rentrant seule le soir, ou en abusant d'alcool ou de drogues, c'est ouvrir la porte à une tolérance vis-à-vis du viol, et ça ne doit pas se passer comme ça. 


8 astuces simples pour prévenir le viol :
1. Ne viole pas les gens.
2. Ne viole pas les gens.
3. Ne viole pas les gens.
4. Ne viole pas les gens.
5. Ne viole pas les gens.
6. Ne viole pas les gens.
7. Ne viole pas les gens.
8. Ne viole pas les gens.

Certains me diront que c'est jouer avec le feu, et qu'on en arrive à des dérives inquiétantes (telles que l'adultisation des petites filles, ou les femmes qui - dit-on - ne se respectent plus). Je peux concevoir ce point de vue, je pense qu'on l'a tous pensé au moins une fois dans notre vie. Mais le point qui me révulse le plus concerne le respect.
Je trouve déjà révoltant, surtout, que certaines femmes puissent penser qu'elles ne se respectent pas elles-même. Je trouve que le fait-même de le penser, c'est ce qui constitue l'irrespect envers elles-mêmes. Il faut faire une distinction entre l'image que la société attend qu'on projette, et celle que nous sommes vraiment au fond de nous. En quoi une femme qui couche avec plein d'hommes se respecte-t-elle moins qu'une autre qui attendrait le grand amour ? Tout est une question d'assomption, aucune ne vaut mieux que l'autre. Une femme qui répond aux critères des fantasmes masculins n'est pas nécessairement une femme-objet. Une femme qui s'habille comme elle veut, vit sa vie comme elle l'entend, c'est une femme qui se respecte peut-être même plus qu'une qui respecte la bien-séance.

Je vois, donc si je ne couche pas avec toi, je suis une putain de prude,
si j'utilise la pilule, je suis une salope,
si je tombe enceinte, je suis une idiote,
et si je décide d'avorter, je suis Satan. Yay !

Et pourtant, les filles... vous êtes toutes belles et fantastiques ! ♥

C'est radical et je ne mâche pas mes mots, je vous l'accorde.

Ce n'est pas du sexe... quand il change d'avis.
Non c'est non, même quand on se comporte en allumeuse.
Et oui, deux hommes parce qu'après tout ce n'est pas un problème exclusivement féminin
et que ce n'est pas mal de le rappeler.

Dernièrement, parmi ces avis opposés au mien que j'ai pu avoir, celui de mon meilleur ami m'a vraiment peiné. Cet ami, je le connais depuis toujours, et je sais qu'il a des idées parfois radicales et strictes, même si nos valeurs ne sont pas toujours trop éloignées. Son avis ne nuit pas à notre relation, d'ailleurs... même si je le reniais en tant qu'ami, nous avons également un lien du sang que je ne pourrais pas renier, alors il fera toujours partie de ma vie.
Toutefois, il a eu quelques réflexions qui m'ont dérangé. Pour lui, c'est évident qu'une victime de viol ne peut être blâmée, mais il applique allégrement le slut shaming dans d'autres mesures. Je citerai, par exemple "quand elles s'habillent comme des putes" ou "une femme qui ne commence pas par se respecter elle-même" ou encore "le phénomène de la femme-objet". Bref, beaucoup de présomptions et de jugements hâtifs.
Je suis parvenue à garder mon calme, et sa petite amie (pourtant elle aussi assez stricte) et moi avons essayé de lui expliquer qu'il applique le slut shaming, mais il le niait avec force et conviction.

Être de sexe masculin est une question de naissance,
être un homme est une question d'âge,
mais être un gentleman est une question de choix.

J'en ai tiré cette conclusion : contre le slut shaming, il y a encore beaucoup de travail à faire.

Nous pouvons changer le monde.

Et la Slut Walk, alors ?

Il s'agit d'une marche annuelle organisée dans les grandes villes, dans le monde entier. Originaire du Québec, cette Marche des Salopes consiste à défendre les droits des femmes et leur liberté à jouir de leur corps comme elles l'entendent.

Photo issue de l'album "Je participe à la SlutWalk parce que/car..." de la page Facebook SLUTWALK FRANCE.

Quelques liens intéressants :

Il est évident que je tombe sous ton charme,
quand tu me siffles dans la rue et que tu me dis que je suis bonne.

Ma jupe courte n'est pas une invitation...
Et tout ce qui se trouve en dessous est à moi, à moi, A MOI.
Et elle vécu heureuse, en ayant autant de sexe qu'elle le voulait,
portant ce qu'elle voulait,
et en n'en ayant absolument rien à foutre.

Les images proviennent toutes des photos et images que j'ai pu trouver sur la page Facebook de la SLUTWALK FRANCE.
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dimanche 22 septembre 2013

Nos demoiselles se dévoilent...

Hello mes petits fruits,

Des connards, des coups de coeur non réciproques, des hommes qui ne donnent pas suite sans raison, qui font le mort, des manipulateurs, des hommes qui veulent juste tirer le coup, mais également des hommes biens, des hommes qui nous ont sincèrement et réellement aimé, des hommes qui voulaient être avec vous mais vous non,  ont croisé votre route, voire même ont fait un arrêt par chez vous, ont parcouru ou continue de parcourir un bout de chemin avec vous. Et je ne fais pas exception à la règle. 

J'ai connu de nombreuses désillusions en amour, des coups de coeur non réciproques mais j'ai également vécu de belles histoires d'amour. Je ne croyais plus en l'amour, je n'avais plus confiance en les hommes, j'ai eu des moments où je ne me suis pas respectée, où je n'ai pas dit non alors que j'aurais du... Mais toutes ces histoires, négatives ou positives, m'ont fait mûrir, m'ont rendue plus exigeante envers l'homme avec qui je souhaite partager mon quotidien, et m'ont également appris à reconnaitre les connards (ce qui a son utilité!). Et actuellement, je suis en couple depuis peu, en route pour de nouvelles aventures (et qui sait où elles me mèneront!)


Alors j'espère partager mes expériences avec vous, vous faire sourire, vous aider à garder espoir qu'un jour vous trouverez un homme à votre hauteur, et j'attends de vous en retour, vos avis (même si pas forcément positifs), vos partages d'expérience. Comme si nous étions dans une soirée fille, autour d'un bon thé ou chocolat chaud et d'un bol de marshmallow !

PS: moi, c'est Mirabelle ! :)





Are you sitting comfortably? Then I'll begin!

Je suis Mascha, je pense être la "romantique" de ce blog, ou peut-être la moins désabusée.
Un brin cœur d’artichaut, je peux me laisser séduire et me lasser rapidement. Je me contente du flirt et m'éloigne quand celui-ci risque d'aboutir, et parfois je ne rêve que d'une personne au point d'avoir peur de froisser ce rêve en le concrétisant.
Et parfois, je me lance et je vis de belles histoires, ou des moins chouettes.

Je suis la "sage" du groupe, sûrement celle qui a le moins d'expérience sexuelle, mais peut-être plus d'expérience du couple au quotidien. Certaines personnes voient ça comme un atout, moi je me trouve surtout bridée par ma timidité, j'aimerais oser davantage.
Après avoir vécu une longue relation, j'ai connu à mon tour les déceptions et les erreurs qui font partie, actuellement, de mon lot quotidien.

J'espère pouvoir partager beaucoup de choses à travers ce blog, avec ma compagne d'écriture, mais également avec vous au travers des commentaires.

Let's talk about sex (& love), baby!
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